Du royaume chérifien à la Syrie s’est élevé un vent de liberté. Maroc, Tunisie, Lybie, Égypte, Syrie… Autant de pays, autant de diversités. Mais un point commun : l’islam.
Déjà au viie siècle, l’islam était composite. Pensons aux diverses grandes familles du sud de l’Espagne, comme les Nasrides ou les Almoravides. De l’islam, de cette civilisation brillante, depuis Gibraltar jusqu’au fin fond de l’Inde, en passant par l’Indonésie, il nous reste des témoignages d’un art islamique vivant et qui sut composer avec des traditions locales. Pensons par exemple à l’Alhambra, à la grande mosquée de Kairouan, à celle de Damas, au Taj Mahal ou encore à des villes comme Khiva, Boukhara ou Samarcande en Asie centrale.
De tous ces chefs-d’œuvre que l’on peut encore visiter aujourd’hui, il nous manque Bagdad. Il ne nous reste que le souvenir de cette ville-phare de la culture de l’islam et qui fut détruite par Tamerlan en 1401. L’art de l’islam est multiple et il sait à chaque fois se fondre avec les grandes cultures auxquelles il est confronté, comme l’Asie centrale, l’Espagne ou la Perse.
Laissez-vous absorber par les richesses de l’art islamique en visitant l’exposition Byzantium and Islam: Age of Transition, présentée jusqu’au 18 juillet 2012 au Metropolitan Museum of Art.
En attendant, étanchez votre soif de savoir grâce à nos ouvrages Arts d’Islam (version imprimée / e-book), L’Art de l’Asie centrale (version imprimée / e-book) et L’Art byzantin (version imprimée).
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