Raffaello Sanzio dit Raphaël, Sainte Famille.
Plume et encre brune, traces de pierre noire, mise au carreau à la sanguine, 35,7 x 23,8 cm.
Palais des Beaux-arts, Lille.
À l’origine d’un tableau de maître, donc, il y a un dessin, qui a commencé parfois en quelques traits sur une feuille qui ne paye pas de mine. Dieu sait s’il doit y avoir encore de chefs-d’œuvre oubliés au fond de bibliothèques ou de greniers – et on ne peut en vouloir à personne, si difficile qu’il est pour un œil non averti de repérer un bon dessin parmi cent autres. Bref, beaucoup de collections restent à faire et je me damnerais pour une seule petite école française du XVIIIe.
Ernest Pignon-Ernest, Étude d’hommes debout, d’après Jacopo Carucci dit Pontormo, 2013.
Courtesy Galerie Lelong, Paris.
La collection du Palais des Beaux-arts de Lille est encore exposée jusqu’au 22 juillet. Raphaël, Sandro Botticelli, Albrecht Dürer, Nicolas Poussin, Hans Holbein et Michel-Ange, on voit rarement mieux en guest stars – aussi, on a jugé bon d’exposer non loin des anciens les réinterprétations d’Ernest Pignon-Ernest, connu principalement pour son street art. Si j’apprécie son talent engagé et sa touche figurative pas désagréable dans le paysage contemporain, je suis un peu moins sûre de la pertinence de son apparition au côté de nos éléphants du dessin.
Allez voir les Traits de génie au Palais des Beaux-arts de Lille, et consultez les ouvrages sur Raphaël, Albrecht Dürer, Sandro Botticelli ou encore Michel Ange parus aux éditions Parkstone International.
No comments:
Post a Comment