Timothy O’Sullivan,
Harvest of Death, 1863.
Metropolitan Museum of Art, New York.
Il n’y a pas si longtemps, la photo a révolutionné notre rapport à l’image. D’abord, il y a eu beaucoup de débats pour décider si le résultat de cette incroyable technique était ou non de l’art, et puis est venu le photoreportage et ses questions d’objectivité d’ailleurs toujours aussi actuelles. Le cliché mythique de la Mort d’un soldat républicain de Robert Capa est l’exemple type de la controverse sur l’authenticité et la manipulation possible en photographie, et on ne saura jamais si l’anarchiste espagnol est mort d’avoir posé ou, bien malgré lui, s’il a posé mort.
Myron H. Kimball,
Emancipated Slaves Brought from Louisiana by Colonel George H. Banks, 1863.
Metropolitan Museum of Art, New York.
Mettre de l’art dans la guerre, c’est montrer la mort et les champs de bataille, comme l’ont fait Timothy O’Sullivan et Robert Capa – à des fins qui se confondent entre information et esthétique. D’autres représenteront une violence moins obscène et moins notoire, celle des à coté des soldats, et bien souvent celle du fond de la guerre plutôt que de sa forme.
C’est le propos de l’exposition Photography and the American Civil War du Metropolitan Museum of Art de New York, jusqu’au 2 septembre. Consultez aussi l’ouvrage L’Art de la guerre paru aux éditions Parkstone International.
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