Le cinéma m’a aussi conduit sur les pas du Dernier Samouraï avec Tom Cruise, histoire d’un officier américain qui aide de ses conseils un samouraï rebelle. Dans la réalité, c’est l’histoire d’un français, Jules Brunet qui finit Général de division.
J’ai souvent pensé que les réalisateurs avaient copié dans leurs prises de vue les œuvres d’Hiroshige : les cerisiers en fleurs, le mont Fujiyama, les paysans dans les rizières, un peuple humble et dur au labeur.
Edward Zwick, Le Dernier Samouraï, 2003.
Hiroshige : La Rivière Furukawa dans les environs de Hiroo, Hiroo Furukawa, juillet 1856,
gravure sur bois, 34 x 23,5 cm
Hiroshige, Cerisiers en fleur sur le quai du Tamagawa, Tamagawa zutsumi-no hana, février 1856, gravure sur bois, 36,4 x 24,7 cm, collection privée.
L’exposition Van Gogh et le Japonisme est un pur reflet de l’attrait de ce pays sur les hommes de la fin du XXe siècle.
Les Frères Goncourt cédèrent eux aussi à la mode en écrivant de très beaux textes sur Hokusai et Utamaro. Le Ukiyo-e enivrait les esprits de la même manière que les premiers bateaux du commandant Perry ouvraient les routes du modernisme à un Japon médiéval.
Il est dommage que cinquante ans plus tard, les artistes japonais laissèrent place aux ingénieurs en armement. La suite fut Pearl Harbor, adapté sur grand écran dans lequel nous retrouvons Ben Affleck, Alec Baldwin et Josh Harnett, Tora ! Tora ! Tora !, de Richard Fleisher, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda, et pour finir Hiroshima.
Ville d’Hiroshima après l’explosion nucléaire
Pour découvrir les œuvres d’Hiroshige, rendez-vous à la Pinacothèque de Paris jusqu’au 13 Mars, ou bien consultez l’ouvrage Michail Uspenski, Hiroshige, publié par Parkstone International.
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